Le squelette
Les os des dragons sont creux, ce qui réduit considérablement leur masse, tout en étant très solides : leur résistance est renforcée par un réseau serré de cloisons internes ; et contrairement aux os humains, ils ne sont pas composés de calcaire, mais d'un alliage de bore et de silicate à toute épreuve. Cela permet au dragon de pouvoir voler malgré une taille importante. Le vol nécessite une articulation très développée, que l’on retrouve difficilement chez d’autres espèces animales, ce qui lui permet de se mouvoir sans limite, lui procurant une grande souplesse.
Le système musculaire
Le dragon possède également une musculature athlétique dont certaines zones clés sont particulièrement puissantes.
En effet, la queue, en tant que gouvernail lors du vol, est très maniable, mais aussi très puissante, constituant ainsi une arme redoutable au combat.
La mâchoire, dont la puissance est estimée à 2 tonnes par cm² lors d’une morsure, lui permettrai de briser facilement une poutre d’acier.
Les membres postérieurs sont très forts, afin de pouvoir fournir l'effort considérable nécessaire au décollage. A l'inverse, les ailes, commandées par les épaules, sont quasiment dépourvues de muscles, assurant leur légèreté. Cependant, en vol, un dragon ne pourra pas porter un objet de plus d’un quart de son poids très longtemps.
La peau
Le corps du dragon est complètement couvert d'écailles dures et brillantes dont la fonction principale est de protéger la peau fragile se trouvant en dessous. Elles se superposent d'une manière très ordonnée et forment des cercles qui se chevauchent les uns les autres.
Les écailles situées sous le corps du dragon sont plus larges et atteignent une trentaine de centimètres. Ce chevauchement particulier défend extrêmement bien le dragon contre toute attaque visant à le tuer. Il peut également se gonfler et dresser ses écailles afin de paraître plus imposant pour l'adversaire. Soulever les écailles de cette façon est aussi un bon moyen pour lui de réduire sa température corporelle, car cela permet à la peau de relâcher la chaleur.
Ses écailles, en forme de goutte d'eau, (de 10 à 16 cm de large et 19 à 25 cm de long pour les plus grands dragons, et de 10 à 16 mm de large et 19 à 25 mm de long pour les plus petits) sont composées de cellules denses de kératine, une protéine fibreuse très dure. L’émail se renouvelant, le dragon ne perdra pas d’écailles au cours de sa vie (sauf en cas d’accident, de combat, de maladie…) et ne muera pas.
La surface externe d’une écaille a une texture cornée et translucide, qui lui donne son lustre brillant habituel. Lorsqu'un dragon naît, ses écailles sont aussi douces et souples que du papier de soie. Elles deviennent plus rigides au fur et à mesure que le dragon grandit. Le processus du durcissement des écailles, durant lequel le fer contenu dans la nourriture est absorbé par les vaisseaux sanguins, pour être ensuite mélangé avec la kératine afin de créer des écailles aussi dures que l'acier, peut prendre environ un an après l'éclosion de l'oeuf.
La partie intérieure d’une écaille comporte, quant à elle, des poils fermement enracinée dans l'épiderme grâce à des glandes minuscules qui sécrètent une substance adhérant fermement à la peau. Cette substance riche en minerais est responsable de la dureté des écailles et leur donne différentes colorations en fonction des gènes parentaux. Cependant les écailles d'un dragon ne sont jamais d'une seule couleur, mais de plusieurs nuances d’une même couleur.
Le dragon peut également faire varier ces nuances grâce au pigment chromatophore. Cette réaction peut être causée par une émotion ou par sa volonté. Par exemple, lors des rites d’accouplement, il peut aviver sa couleur pour attirer les autres, ou il peut aussi ternir la couleur de ses écailles pour se fondre plus facilement dans la nature.
La couleur
Comme dit précédemment, la couleur d’un dragon dépend des gènes transmis par ses parents, et la créature peut changer de nuance. Un dragon peut être de n’importe quelle couleur, et il est impossible d'énumérer l'énorme variété de tonalités qui peuvent composer la coloration du dragon. On peut cependant former cinq larges groupements de couleur :
- Bleu, du violet au bleu turquoise
- Rouge, du rouge profond à l’orange, en passant par le marron
- Vert, du vert pomme au jaune et à l’or
- Noir et foncé, avec les couleurs les plus sombres
- Blanc et pastel, avec les couleurs les plus claires
Bien que ces cinq principaux groupes de couleur ne soient pas habituellement mélangés, la coloration d'un dragon est rarement uniforme. En général, ses écailles ont plusieurs tonalités d'une des catégories principales de couleur, avec un lustre métallique qu'il est difficile de définir. On peut également trouver des dragons possédant divers motifs ou dégradés de plusieurs catégories principales en même temps.
« Ainsi vient la neige après le feu, et même les dragons ont une fin »